Multiverse, 2016

Une performance, une collection de musique et un musée de plastique. Multiverse a commencé comme une collection de disques vinyles, organisée par couleurs. Vous pouvez trouver toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, en particulier dans les sections house et punk. Avec en main toutes ces couleurs exotiques j’ai physiquement organisé les disques. De cette palette de couleurs est apparue non seulement une bande sonore, mais aussi une enquête sur « ce qui tourne ». Ou mieux: tourner jusqu'à en être déséquilibré. Un disque est pressé et a une rainure que l'aiguille suit. Une constellation de tourne-disques qui jouent simultanément peut être considérée comme l'engrenage d'un mécanisme. Au fur et à mesure que tournent les rouages d'une machine en transformation se pose la question de savoir si elle veut être dirigée ou si elle existe de coïncidences. L'interprète l'exploite mais échappe aux routines. Il doit fournir la précision nécessaire, mais le processus va toujours un peu différemment que prévu. Il est excité par l'interaction dans ce mécanisme. Ses arrangements de musique et d'objets sont la tentative fervente de s'échapper. Loin de la réciprocité du cercle, libéré d'être l'opérateur d'une création plastique.
Progressivement les mécanismes circulaires créent une forme de pensée circulaire. Multiverse se veut une réponse à ces constructions circulaires. Un modèle mécanique et réciproque est une construction systématique sur laquelle nous nous reposons souvent. Multiverse a l'ambition d'échapper à ces chemins réciproques de l'imagination. Multiverse y fournit une réponse à l’esthétique imaginaire et rétro-cosmique.
Production: Campo Dramaturgie: Dries Douibi Conseils: Matias Daporta Lumière et son : Bart Huybrechts Soutien technique : Simon Van den Abeele Remerciements: Oneka von Schrader, Kunstenwerkplaats Pianofabriek & Vooruit
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